L'APPEL POUR
UN PRINTEMPS ROUBAISIEN !
ROUBAIX, Ville des paradoxes
Parler de Roubaix, c’est souvent osciller entre deux extrêmes :
D’un côté, un discours catastrophiste sur le désastre social ;
De l’autre, une vision idéalisée d’un « merveilleux vivre-ensemble » et d’une solidarité exceptionnelle que chacun salue.
Ni morte, ni modèle absolu, Roubaix est un paradoxe. Une ville pleine de contradictions, mais aussi de ressources, de fiertés, d’élans.
Un monde qui change… et Roubaix aussi
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Depuis 25 ans, le monde a changé. Et Roubaix avec lui.
Quatre grandes transformations accélèrent le mouvement :
Le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité
La révolution des rapports femmes-hommes et des identités de
Le choc technologique dans un contexte de mondialisation
Le retour des guerres et du désordre géopolitique mondial
Ces bouleversements nourrissent une inquiétude profonde. Nous faisons face à ce que certains appellent « les quatre cavaliers de l’apocalypse » : l’idéologie totale, le marché total, l’État total et la technoscience totale.
Et à Roubaix, les répercussions sont bien réelles : transition écologique mal engagée, mobilités à repenser, économie locale fragilisée, tensions identitaires, violences intrafamiliales, explosion du e-commerce, rénovation énergétique des logements, pressions migratoires croissantes…
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L’heure est grave. Et les défis immenses.
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Face à cela, les discours creux, les postures politiciennes et les gadgets de communication ne suffiront plus. Il est temps de rassembler les énergies, de penser collectivement un renouveau : Un Printemps Roubaisien.
Dix ans plus tard ?
Les deux mandats du maire sortant marquent une rupture.
Derrière les aléas politiques et les affaires, c’est une réalité plus profonde qui s’installe :
• Une perte d’influence dans les institutions
• Une gestion autoritaire des politiques publiques
• Une absence de cap, masquée par une communication à outrance
Certes, un programme de rénovation urbaine d’ampleur a été engagé, mais affaibli par des dogmes d’un autre âge sur la mixité sociale et une obsession pour les démolitions, y compris du patrimoine.
À côté de cela, la municipalité s’est engagée dans une logique de "ville-start-up", enchaînant les coups médiatiques, les partenariats improvisés et les promesses non tenues, sans véritable stratégie à long terme.
La pauvreté, le chômage des jeunes, l’accès aux droits : tout ce qui relève des urgences sociales de fond a été relégué.
Le CCAS a été affaibli.
La Mission Locale et la MIE enfermées dans des pratiques managériales toxiques.
Et pendant ce temps, la ville est transformée en décor provisoire, à coups de vidéo-mappings et de fresques.
Nous voulons proposer un nouveau cap
CHANGER DE METHODE ET CHANGER DE CAP
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Non pas gouverner à la place des habitants, mais avec eux.
Non pas nous enfermer dans une logique de village gaulois, mais assumer pleinement le débat métropolitain.
Non pas recycler les recettes du passé, mais regarder en face les sujets qui fâchent.
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Voici nos incontournables :
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Le contexte budgétaire est contraint. La dépense publique ne pourra pas tout. Nous n’excluons pas d’emprunter pour investir, mais la lutte contre la pauvreté ne passera pas par le tout-gratuit.
Roubaix doit retrouver sa place dans la métropole. Ce ne doit plus être un réceptacle de la misère, mais une deuxième capitale régionale.
Il nous faut une stratégie claire contre la pauvreté, fondée sur :
• L’éducation (de la petite enfance à l’âge adulte)
• Le soutien aux familles monoparentales
• La protection des femmes et des enfants contre les violences
• L’accès aux droits et la prévention en santé
Il nous faut un véritable projet pour l’emploi et l’entrepreneuriat. Une ville d’activités, pas un territoire d’assistance. Un saut vers l’économie numérique, vers l’intelligence artificielle, vers la formation de demain.
Et surtout, retrouver le sens du commun : Par l’accueil digne, la propreté, la tranquillité publique, et une lutte résolue contre les trafics.
Le Printemps Roubaisien : une espérance a construire
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Ce que nous proposons, ce n’est pas un programme de plus. C’est une méthode, une vision, une ambition collective.
Nous croyons à une ville :
• Entreprenante et solidaire
• Cohésive et innovante
• Populaire, jeune, cosmopolite
• Artistique, culturelle, vivante
C’est ce Printemps Roubaisien que nous appelons de nos vœux. Et que nous vous proposons de bâtir, ensemble.
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